Pleurer en naturopathie…
Cela semble hors sujet et pourtant, en naturopathie nous parlons de terrain et dans les notions de terrain il y a la toxémie, soit l’encrassement des humeurs, l’intoxication pas excès de déchets, mais aussi de stress et d’émotions lourdes…
Les émotions non exprimées, étymologiquement non sorties hors du corps, non imprimées et donc matérialisées hors du cerveau, s’impriment dans le corps… Elles s’enkystent, ou se développent intérieurement sous forme de maladies psychosomatiques et il en existe pléthore…
Exprimer ses émotions est donc une des pistes explorées en naturopathie pour rester en bonne santé physique et mentale… Cela peut passer par l’expression plastique créatrice, le sport, l’écriture, le chant, la danse, la fête, tant que c’est conscient…
Les émotions non exprimées peuvent se transformer en colère, en hyperactivité, en habitudes autodestructrices si cela reste inconscient, non reconnu, non canalisé…
Et pleurer, est la forme la plus naturelle, spontanée, réflexe, de l’expression d’émotions trop fortes, notamment de la tristesse…
Les larmes sont les émotions transmutées par le corps, par sa magie alchimique… Alors, nous nous allégeons et évitons l’intoxication… D’ailleurs, quel soulagement ne ressentons pas après une crise de larmes ?
Pleurer est loin d’être synonyme de faiblesse, mais plutôt de courage, celui de s’exprimer, de lâcher prise, de reconnaitre sa sensibilité, de soulager son coeur… C’est une soupape de sécurité physiologique, alors pourquoi s’en priver ??
Nous pouvons alors observer l’objet déclenchant, si cela dure, si cela doit être traité, ou si cela fait juste partie de la vie et de ses cycles…
Le femmes notamment sont plus sensibles et pleurent plus facilement avant et pendant les règles pour des raisons de variations hormonales et non ce n’est pas misogyne de dire cela ! C’est accepter la réalité féminine des cycles !
Le savoir, permet de mieux appréhender la période lunaire… Et relativiser ses accès de mélancolie parfois inexpliqués…
Pleurer devient pathologique ou inquiétant quand ça dure, que c’est systématique, que ça devient handicapant au quotidien… Et là, il s’agit de consulter et de gérer la situation et l’origine de ces pleurs…
Les refouler et les refuser peut être délétère…Y regarder de plus près serait préférable…
Ouvrez les vannes !!