Ou plutôt, avez-vous des glycémies instables ? La glycémie c’est la quantité de sucre dans votre sang. Le trop plein ou au contraire le manque de sucre peut impacter notre santé, notre moral, notre concentration et notre joie de vivre.

Alors comment savoir si vous en êtes victime ?
Il vous suffit de réaliser le test ‘ Avez-vous des glycémies instables’ en répondant à 15 questions.
Ce test a été élaboré par Julia Ross : grande pionnière de la ‘psychologie nutritionnelle’ et spécialiste américaine des dépendances alimentaires. Puis amélioré par Taty Lawers, auteure de nombreux livres de nutrition.
Si la réponse est OUI comptabilisez les points si la réponse est NON ne comptabilisez rien, nous verrons le score plus bas.
- Les repas vous rendent-ils somnolents ? 3 points
- Êtes-vous nerveux ou irritable par moments au cours de la journée et vous sentez-vous plus calme après les repas ? 3 points
- Si vous sautez un repas ou s’il est retardé, si vous ne pouvez petit-déjeuner, ressentez-vous des vertiges ou des maux de tête, vous sentez-vous fatigué(e), irritable(e) ou angoissé(e) ? 3 points
- Avez-vous des rages de salé ou un désir fréquent de sucre ? 4 points
- Votre pouls est-il rapide ? Avez-vous des palpitations cardiaques ? 3 points
- Lorsque vous vous donnez un coup de pouce avec du café, des sucreries ou de l’alcool, connaissez-vous des baisses d’énergie ou d’humeur après une consommation (une heure ou plus après) ? 4 points
- Lorsque vous prenez du poids, se concentre-t-il autour des hanches et de la taille ? 2 points
- Hors ménopause, avez-vous des sueurs nocturnes ? 3 Points
- Avez-vous souvent soif (une réelle soif, pas une habitude prise après les régimes) ? 4 points
- Avez-vous parfois des envies de pleurer subites, sans raison ? 3 points
- Avez-vous dans votre histoire familiale, des diabètes, des hypoglycémie, alcoolisme ? 3 points
- Vivez-vous des périodes de confusion mentale, avez-vous l’impression que votre mémoire s’affaiblit ? Avez-vous des pertes d’énergie, des épuisements nerveux périodiques ? 3 points
- Avez-vous des marques sur les jambes qui mettent longtemps à cicatriser ? 5 points
- Vous sentez-vous souvent stressé(e), submergé(e) ? 4 points
- Avez-vous des cernes sous les yeux même avec des nuits normales de sommeil ? 4 points
RÉSULTATS:
Si score <12 : vos glycémies sont correctes. Plus elles sont proches de zéro, mieux c’est.
Si 12 < score < 20 : Vos glycémie sont instables. Il est temps de rechercher la cause et de faire un rééquilibrage alimentaire.
Si score >20 : vous êtes hautement sensible aux glucides. Ce qui veut dire que votre corps interprète TOUS les glucides comme des sucres : pain, pates, pomme de terre, fruit comme du sucre blanc etc…. Il se crée alors une ‘Dépendance’ aux sucres et féculents en général.
Il faut alors rechercher de façon urgente la cause, rééquilibrer l’alimentation et prendre des compléments alimentaires.
Les causes possibles des glycémie instables
– Déséquilibre des neurotransmetteurs (messagers chimiques du cerveau) – s’ils sont en manque, ils peuvent pousser notre organisme à devenir addict à certaines substances comme le sucre ou l’alcool.
– Des régimes restrictifs type hypocaloriques à répétition
– Des sensibilités alimentaires (type intolérance) ou dysfonctionnement des voies de détox du foie
– Une perturbation hormonale
– Une prolifération de levures dans l’intestin (type candidose ou levurose)
– un excès de stress suite à un événement : un divorce, une maladie, une blessure, du stress dans le travail, dans la famille. Dans ce cas, les surrénales peuvent rester coincées.
– Un excès d’apport en glucides : sucres, pain, pâtes, jus de fruits etc…

Les conséquences des glycémies instables
Lorsque que nous avons une arrivée massive de sucre dans le sang, le pancréas va libérer beaucoup d’insuline. L’insuline est une hormone qui va permettre au sucre rentré dans le sang de pénétrer dans les cellules pour être transformé en énergie. Hors si l’insuline est libérée en grande quantité, votre sucre va baisser très rapidement et votre corps va interpréter cette chute de glycémie comme un danger. Qui dit danger dit stress pour le corps.
Donc dans un premier temps les glandes surrénales se mettent en alerte maximale. Ce sont elles qui vont libérer l’adrénaline pour des stress à court terme et voir même du cortisol pour des stress qui se prolongent. Si les glycémies instables durent trop longtemps les réserves de cortisol vont finir par s’épuiser et dans un second temps d’autres systèmes de notre corps vont se mettre à compenser. Par exemple, la thyroïde va ralentir. La thyroïde est là pour montrer que quelque chose dysfonctionne, elle va nous obliger à nous reposer. Donc on va se sentir fatigué et elle va de ce fait ralentir le métabolisme de base pour que le corps puisse récupérer. C’est à ce moment-là que l’on commence à grossir, prendre du poids.
Les mots d’ordre sont :
Repos
Gestion du stress
Modification de l’alimentation
Et si nous n’écoutons pas les signaux de notre corps :
Dans un dernier temps les hormones influencées par les surrénales s’épuisent à leur tour : Le cortisol, dont un des rôles et de libérer du glucose, du sucre dans le sang pour nous permettre d’avoir de l’énergie soit pour fuir soit pour combattre face au danger. Mais si nous ne l’utilisons pas il sera stocké sous forme de graisse, c’est une des raisons de la prise de poids quand on est stressé.
La DHEA, notre hormone de jeunesse, va diminuer également.
Les hormones thyroïdiennes diminuent aussi, c’est comme ça qu’on découvre de nombreuses hypothyroïdies à la suite de gros coups de fatigue.
La testostérone, les œstrogènes, les progestérones diminuent également.
Notre corps a besoin de toutes ses hormones pour bien fonctionner. Si les hormones ne sont plus là pour assurer leurs fonctions on pourra être alors constamment stressé, malade, fatigué et anxieux
La bonne nouvelle c’est que l’on peut très vite sortir de ce cercle vicieux et décrocher des sucres une fois qu’on a trouvé la cause, en 15 jours à 2 mois selon vos besoins, votre profil, votre nature, votre état organique et votre envie. Je vous invite à lire mon article sur ‘Comment stopper le sucre, sans se priver’
Pour ensuite retrouver sa pleine santé, sa vitalité et son énergie.
N’hésitez pas a me contacter pour un accompagnement personnalisé

Bien souvent, on confont régime cétogène et régime méditerranéen.
Du coup petite mise au point :
Avant toute chose il est important de préciser le sens grammatical, de ‘régime’. En naturopathie ce terme est utiliser pour mettre un avant un rééquilibrage alimentaire, ou une mise en place d’une hygiène alimentaire. En aucun cas, il a pour but et pour objectif une quelconque perte de poids.
Le régime cétogène limite les glucides, mais accorde une place importante aux graisses. Le régime méditerranéen est aussi pauvre en glucides, en revanche, il est limité en graisses : il privilégie les légumes, les légumineuses, les fruits, les féculents complets, l’huile d’olive et le poisson.
Dans cet article je vais vous parler uniquement du régime méditerranéen.
Le régime méditerranéen combine équilibre, modération et variété alimentaires avec une vie active au quotidien. Ses principes sont faciles à comprendre et à suivre à la maison ou à l’extérieur. Ce n’est pas un régime restrictif mais plutôt un mode de vie à adopter. Il convient parfaitement à tous les âges, toutes les personnes. Et il est particulièrement recommandé en prévention des maladies cardiaques.

Les grands principes nutritionnels de la diète méditerranéenne
Les habitudes alimentaires du régime méditerranéen sont très simples et faciles à suivre :
• Végétaux à volonté
Fruits et légumes à tous les repas, en bonne quantité, crus ou cuits, les fruits secs et oléagineux sont aussi les bienvenus ! Varier les couleurs et toujours choisir des végétaux de saison.
• Féculents et légumes secs
Ce sont les premières sources d’énergie de cette alimentation. De préférence complets, les féculents figurent à la plupart des repas. Les céréales et les légumes secs sont privilégiés, sans oublier les tubercules.
• L’huile d’olive comme meilleure alliée
L’huile d’olive se consomme à toutes les sauces, en cuisson, seule ou accompagnée (d’huile de colza par exemple). Elle remplace le beurre et les autres matières grasses.
• Des protéines animales de qualité
Gros ou petits poissons, fruits de mer ou même algues, les produits de la mer sont consommés régulièrement, de même que les œufs de poules élevées en plein air ou aux graines de lin. La viande blanche est elle aussi au menu mais sans abus. La viande rouge, les charcuteries, occupent une place moins importante. On peut cependant suivre un régime méditerranéen végétarien.
• Des produits laitiers en quantité modérée
Les régions méditerranéennes ne sont pas des terres d’élevage mais on y trouve quand même des troupeaux de brebis ou de chèvres. C’est pourquoi les laitages font partie de l’alimentation méditerranéenne, en quantité modérée, et plutôt sous forme de fromages frais et de yaourt. Privilégier les produits laitiers à base de lait de chèvre ou le lait de brebis.
• Un peu d’alcool au cours des repas
1 verre de vin rouge à chaque repas est permis pour sa richesse en polyphénols.
Comment suivre le régime méditerranéen ?
Les repères de consommation
| Aliments | Fréquence | Quantité par repas | Exemples |
| Fruits | Tous les jours hors repas | Tous les fruits de saison en collation. Eloignés des repas | |
| Légumes | Tous les jours à chaque repas | La moitié d’une grande assiette | Crus ou cuits. Privilégier les légumes verts. |
| Légumes secs | 2 à 3 fois par semaine | 50 g crus | 1 tasse de pois chiches dans un plat. Pensez a toujours faire tremper dans l’eau les fruits secs pour une meilleure disgestion |
| Féculents (céréales complètes ou tubercules) | Tous les jours ou selon l’activité physique | 80 g crus ou 240 g cuits | 1/4 d’une assiette de pâtes |
| Huile d’olive | Tous les jours à chaque repas | 20 à 30 ml | 2 à 3 cuillères à soupe |
| Produits laitiers | Sur un repas uniquement | 30-40 g de fromage ou 1 yaourt, fromage blanc…) | 1 morceau de fromage 1 yaourt Toujours privilégier les produits à base de boissons végétale ou produits laitiers brebis ou chèvre (moins acidifiant) |
| Viande | Viande blanche : 0 à 2 fois par semaine viande rouge : pas plus de 500 g par semaine | 100 g (1 filet, 1 escalope, 1 steak…) | 1 filet de dinde ou 1 steak haché |
| Oeuf BIO | Jusqu’à 5 fois par semaine | 1 à 3 unités | 2 oeufs au plat Éviter les oeufs non bio car valeur nutritionnelle bien moindre. |
| Poisson | 0 à 3 fois par semaine | 100 à 150 g | 1 filet de dorade, saumon, sardine etc… |
| Boisson (eau, thé, infusions, café…)* | Tous les jours à tout moment | À volonté | 1 tasse de café sans sucre ajouté pas plus |
| Alcool type vin rouge ** | Tous les jours au cours du repas | 16 cl (un verre standard) |
*Les boissons sont à consommer sans sucre ajouté
**Il est possible d’en boire tous les jours mais en aucun cas c’est une recommandation du régime.
*** Il est possible de consommer du sucre ou aliment sucrant, mais de bonne qualité, muscovado, sirop d’érable
Quel pain choisir ?
Le pain fait bien sûr parti du régime méditerranéen, mais pas n’importe quel pain ! On privilégie dans ce régime les farines complètes ou semi-complète, les pains aux graines mais surtout les pains réalisés avec du levain et non de la levure. En effet, le levain permet d’avoir un indice glycémique moindre, plus de vitamines et de minéraux, et moins d’acide phytique (très présent dans les farines complètes) et de FODMAPS. Le pain se conserve mieux et apporte une meilleure qualité nutritionnelle
Comment faire son propre levain ? Mélangez la farine de votre choix avec de d’eau : 25 mL d’eau et 25 g de farine. Laissez le mélange fermenter dans un bocal placé à température ambiante, entre 20 et 25 °C. Chaque jour ajoutez un peu de farine et d’eau (par exemple, 25 mL d’eau et 25 g de farine). Pour éviter d’avoir trop de levain au fil du temps, vous pouvez retirer une partie du levain (par exemple la moitié). Au bout de cinq jours environ, selon les conditions de température ambiante, votre levain est prêt : il mousse, augmente de volume, forme des bulles et dégage une odeur agréable.
Les aliments à éviter
- Plats préparés et aliments ultra-transformés : Ceux qui présentent une longue liste d’ingrédients, des ingrédients que vous n’avez jamais dans votre placard ou des additifs, surtout s’ils contiennent peu de légumes et beaucoup de féculents.
- Sodas et jus de fruits : préférez les fruits entiers
- Céréales du petit déjeuner industrielles : même celles qui se targuent d’être bénéfiques pour votre santé, comme les Spécial K ou les céréales pauvres en calories.
- Aliments à base de céréales raffinées : pain, pâtes, biscuits, sucre blanc…
- Aliments industriels à base de pomme de terre : purées en flocons, chips…

Les études scientifiques montrent un taux d’échec de près de 90 % sur les régimes amaigrissants. On peut légitimement se demander pourquoi. En réalité il existe de nombreuses causes à ces échecs. Le rôle du naturopathe va être, avant de donner des conseils en hygiène de vie, d’identifier en premier lieu les facteurs responsables d’une prise de poids. C’est seulement une fois que ces facteurs seront identifiés, que le Naturopathe pourra conseiller une réforme alimentaire. C’est en trouvant la ou les causes qu’on augmentera les chances d’une perte de poids durable. La Naturopathie prend ici tout son sens et démontre un de ses fondements, le causalisme.
L’IMC
Il faut tout d’abord calculer l’IMC (Indice de Masse Corporelle ). Il s’agit d’une classification utile pour identifier les problèmes de poids, allant de la dénutrition à l’obésité morbide. Il faudra toutes fois être prudent car l’IMC ne fait pas la différence entre le muscle et la graisse.
L’inflammation
Il y aura lieu ensuite de traiter l’inflammation. En effet, toute personne en surpoids montre un terrain inflammatoire. Ce terrain peut être un frein à la perte de poids. De plus, l’inflammation est à l’origine de la maladie. Ainsi une personne en surpoids risque de développer différentes pathologies. Maladies cardio-vasculaires ou rhumatismales, pancréatites, maladies du foie, diabète, hypertension, lithiases biliaires, apnées du sommeil, cancers ou encore dépression.
Le tissu adipeux
Le tissu adipeux est un lieu d’inflammation au sein duquel s’accumulent les macrophages. Lorsque l’individu est mince, il s’agit de macrophages appelés M2. Ils ont la particularité d’être anti-inflammatoires et d’améliorer la résistance à l’insuline. Par contre lorsque l’individu est en surpoids, les macrophages sont de type M1. Ceux-ci sont pro-inflammatoires et créent de l’insulino-résistance. En conséquence, plus il y aura de masse grasse, plus il y aura de macrophages M1 et donc de l’inflammation et de l’insulino-résistance.
Les conséquences de l’inflammation
L’inflammation aura également des conséquences sur le comportement de l’individu. Elle se répercute en effet à tous les niveaux de l’organisme, dont le cerveau. Elle risque ainsi de créer une neuro-inflammation. Celle-ci aura pour conséquence une baisse de la concentration sanguine en tryptophane et une déviation de la sérotonine (le tryptophane étant le précurseur de la sérotonine). Les personnes en manque de sérotonine ont tendance à abuser des sucres rapides. Ils font preuve d’irritabilité, de démotivation et autres troubles cognitifs. L’inflammation sera donc souvent au cœur du traitement.
Les causes multifactorielles
Le naturopathe identifiera les facteurs multiples à l’origine de la prise de poids. En effet, l’alimentation est souvent à l’origine d’un surpoids. Ceci dit, elle n’est pas la seule incriminée. Différents facteurs sont en cause dans le surpoids ou l’obésité. Sédentarité, mauvais sommeil, stress chronique, problème hormonal, dysbiose intestinale, hérédité, comportements alimentaires compulsifs, infection, inflammation, statut social ou encore environnement peuvent être initiateurs d’une prise pondérale.
Le déficit en micronutriments
Une alimentation saine apporte à l’organisme les micronutriments nécessaires au bon métabolisme, à la défense des radicaux libres et la dégradation des acides gras. Un déséquilibre en vitamines (notamment les vitamines B6, B9 et B12), minéraux ou antioxydants est par conséquent susceptible d’être à l’origine de l’échec d’un régime ou d’un surpoids. De même, un régime hypocalorique risque d’entrainer des carences en vitamines, minéraux et antioxydants. Un régime hyper-protéiné conduira à l’acidose. Un régime trop strict amènera à des accès de boulimie et pulsions sucrées par manque de sérotonine. Enfin un régime carencé en oméga-3 ne fonctionnera pas. En effet ces derniers participent aux métabolisme des graisses.
Évaluer l’alimentation
Le naturopathe va donc au cours de son anamnèse, évaluer précisément si la consommation de légumes riches en vitamines et antioxydants est suffisante. Si l’alimentation contient suffisamment de vitamines B (céréales complètes, oléagineux, légumineuses …) Il estimera si la consommation de poisson et de bonnes huiles couvre les besoins en oméga-3. Si celle des coquillages et fruits de mer couvre les besoins en iode. Il va déterminer si la quantité de viande est juste. En effet trop de viande entraine un terrain acide et potentiellement un excès de fer qui devient alors oxydant. En revanche trop peu de viande conduit à des carences en vitamines B12 et en fer. La carence en fer entraine une diminution de dopamine (baisse de volonté) et de sérotonine (risque de boulimie). Si le consultant consomme des produits laitiers en excès, une perméabilité intestinale et une intolérance au lactose sont possibles. Trop de sucres entrainera des comportements addictifs et compulsifs ainsi qu’une baisse d’immunité. Enfin, un terrain acidifié orientera vers une inflammation et un déficit en minéraux.
Focus sur les oméga-3
La qualité des matières grasses utilisées est déterminante. Trop de gras saturés, au dépend des oméga-3, conduit à l’inflammation, au risque de maladies cardio-vasculaires et au surpoids. L’alimentation industrielle créée un déséquilibre entre les oméga-6 et les oméga-3. Elle est en effet trop riche en oméga-6, pro-inflammatoires et carencée en oméga-3 anti-inflammatoires, favorisant ainsi le surpoids. Il est indispensable, si l’on souhaite perdre du poids, d’ajouter à son alimentation quotidienne des oméga-3. On trouve les oméga-3 dans les petits poissons gras (sardines, maquereaux, harengs) et les huiles de noix, cameline, colza ou chanvre. Ces derniers stimulent la lipolyse, c’est-à-dire la destruction des graisses. Les oméga-3 contribueront ainsi à transformer les macrophages M1 en M2. Ils auront également un impact intéressant sur la perméabilité intestinale et sur les phénomènes de régulation du poids perturbés en cas d’obésité (voir ci-dessous).
L’équilibre hormonal
Le naturopathe devra s’assurer que les hormones thyroïdiennes fonctionnent bien. En effet, elles sont indispensables au métabolisme des graisses. Là aussi l’anamnèse est incontournable. Un déficit en hormone thyroïdienne T3 et T4 et une TSH élevée entraineront des difficultés à gérer son poids. Plusieurs causes sont possibles. Un déficit en cofacteurs (zinc, sélénium, tyrosine, iode, fer, vitamine D…). Le stress chronique, en effet celui-ci entraine une fatigue des surrénales et une mise au repos de l’organisme. Enfin un dysfonctionnement hépatique, lieu où se passe la conversion de T4 en T3, conduit à l’hypothyroïdie.
L’hyperperméabilité et la dysbiose intestinale
Comme nous l’avons vu ci-dessus les personnes en surpoids ou obèses ont un terrain inflammatoire. La muqueuse de l’intestin devient perméable, lorsque les jonctions serrées des cellules intestinales ne remplissent plus leur rôle de filtre. Les éléments indésirables, toxiques, virus, bactéries pathogènes ou grosses molécules alimentaires passent alors la barrière intestinale. Elles s’engouffrent dans la circulation sanguine, créant ainsi de l’inflammation. Cette inflammation se répercute un peu partout dans l’organisme, créant ainsi les pathologies à distance, énumérées ci-dessus. L’ inflammation, associée à une muqueuse intestinale endommagée et à un métabolisme altéré des glucides et des lipides, entraine une dysbiose. On a en effet remarqué qu’il y avait des différences de microbiote entre les personnes minces et en surpoids. La flore est ainsi appauvrie chez l’individu obèse.
Le phénomène de régulation du poids
La leptine, hormone de la satiété est secrétée par différents tissus de l’organisme. Elle possède plusieurs fonctions dont celle de contrôler la sensation de satiété. Chez une personne mince, elle contribue à la perte de poids en favorisant la destruction des graisses (lipolyse). Elle limite ainsi la lipogenèse (stockage des graisses). La Leptine régule l’appétit et favorise le rassasiement. Elle privilégie l’absorption intestinale des protéines au dépend des lipides, augmente la dépense énergétique et la température corporelle. Enfin, elle contribue à diminuer l’insulino-résistance et la glycémie et favorise l’activité physique. Chez une personne en surpoids, l’inflammation engendre une résistance à la leptine. Les effets vont donc être inversés. Le naturopathe proposera différents conseils pour remettre en route le bon fonctionnement de la leptine.
Se préoccuper du stress
Le stress est un des facteurs important du surpoids. En effet, lorsqu’il devient chronique, il augmente la synthèse du cortisol, hormone hyperglycémiante. Il provoque de fait un épuisement des surrénales. Le cortisol en excès stimule le neuropeptide Y. Celui-ci favorise le stockage des graisses en réduisant la sensibilité à l’insuline et en augmentant l’appétit. Il s’agit fréquemment d’aliments associés au plaisir comme le sucre, l’alcool ou le gras. L’excès de stress favorise la perte musculaire et la prise de masse grasse. Il contribue au dérèglement de la sérotonine, hormone à l’origine de la joie de vivre et de la régulation veille/sommeil. Une personne en surpoids et dépressive augmentera donc considérablement sa ration calorique. Le naturopathe devra de fait identifier l’intensité du stress. Si le consultant est en dépression il conviendra en premier lieu d’améliorer cette situation avant de commencer tout régime. Le stress et/ou la prise de médicaments empêchant toute perte de poids.
Éviter la sédentarité
L’inactivité physique contribue à la prise de poids. Il est maintenant largement prouvé qu’un exercice physique adapté et régulier est indispensable pour maintenir un organisme en bonne santé. L’activité physique favorise une perte de poids durable et évite la reprise de poids. Elle participe à la régulation de la leptine. Elle contribue à diminuer le risque de maladies cardio-vasculaires et montre des conséquences positives sur le système nerveux. Le naturopathe s’attachera par conséquent à persuader son consultant de la nécessité de pratiquer une activité sportive régulière pour accompagner favorablement la perte de poids.
S’intéresser à la qualité du sommeil
La durée et la qualité du sommeil sont essentiels pour éviter le surpoids. En effet, un sommeil non réparateur entrainera une perturbation du cycle du cortisol, une résistance à l’insuline et une augmentation du tissu adipeux. La lipolyse ou destruction des graisses a lieu essentiellement pendant le sommeil. Il sera par conséquent indispensable de régler les problèmes de sommeil pour éviter des répercussions sur le métabolisme.
Déterminer le type d’obésité
Le naturopathe s’attachera enfin à identifier le type d’obésité de son consultant. Il existe trois types d’obésité, l’obésité gynoïde, androïde et mixte. L’obésité de type gynoïde, adiposité sous-cutanée, localisée au niveau de la partie basse du corps signifie un défaut de lipolyse (destruction des graisses). L’obésité de type androïde, adiposité viscérale localisée au niveau abdominal correspond à un excès de lipogenèse (stockage des graisses). Enfin, l’obésité mixte est l’association des deux. La lipolyse est la dégradation des lipides conduisant à la libération d’acides gras. La lipogenèse permet la synthèse des acides gras et le stockage dans les adipocytes (cellules de stockage des graisses).
L’obésité gynoïde
Elle se caractérise par de la cellulite infiltrée, localisée soit au niveau de la culotte de cheval, soit sur l’ensemble des jambes ou botte veineuse. L’adipocyte (cellule graisseuse) peut dans ce cas atteindre 27 fois son volume initial. On parle alors de lipodystrophie. Celle-ci conduit à un épaississement du tissu adipeux, à la compression des vaisseaux sanguins, à de la rétention d’eau et à une accumulation de déchets entrainant une cellulite fibreuse. C’est ce que l’on appelle en langage populaire la peau d’orange.
L’obésité androïde
Elle correspond à un défaut d’œstrogènes et est localisée au niveau abdominal. Là aussi, les causes peuvent être différentes. Cela peut être le stress, lié à la digestion ou dans le cas des hommes une obésité androïde. Dans le cas d’une obésité de type nerveux, il faudra s’attacher à gérer le stress et à complémenter en nutriments manquants en raison de l’excès de cortisol. Si l’obésité comporte une origine digestive, il faudra en comprendre la cause, restaurer la muqueuse intestinale, repeupler la flore intestinale et évaluer le niveau des œstrogènes.
Chez l’homme, différents facteurs sont potentiellement à l’origine de cette obésité localisée sur le ventre, la sédentarité, un syndrome métabolique ou encore une insulinorésistance.
Pratiquer une activité sportive régulière contribuera à réduire cet embonpoint si l’origine est la sédentarité.
Les différents facteurs à l’origine de la cellulite
Différents facteurs peuvent être à l’origine de la cellulite. cela peut être l’hyperœstrogénie, la rétention d’eau, l’insuffisance veineuse, l’obésité, des intolérances alimentaires, l’augmentation de tissu conjonctif fibreux ou la perturbation des récepteurs alpha 2 adrénergiques. La cellulite adipeuse résulte d’un excès de graisse, elle est localisée au niveau des hanches et des cuisses. Elle est de texture molle et n’est pas douloureuse au toucher. La cellulite infiltrée est souvent associée aux jambes lourdes, à la rétention d’eau et à la fragilité capillaire. Elle résulte souvent d’une intolérance aux protéines du lait et du blé. Enfin, la cellulite fibreuse est de type incrusté. C’est une cellulite dure et douloureuse au toucher. Il sera nécessaire d’évaluer le type de cellulite et d’identifier la cause afin d’adapter le traitement.
Adapter le traitement à la cause
Par exemple, en cas d’hyperœstrogénie, il conviendra de s’adapter à la situation du consultant. Le thérapeute tiendra compte d’une prise de pilule ou autre traitement hormonal, du terrain et d’antécédents potentiels de cancers hormonodépendants. Si la personne est obèse, le but sera de bloquer l’hyperœstrogénie. Dans les situations d’intolérances alimentaires, le naturopathe conseillera de supprimer les aliments en question, de réparer la muqueuse intestinale et de repeupler la flore. En cas de rétention d’eau, il proposera de drainer l’organisme avec des plantes diurétiques. Si la cellulite est de nature fibreuse, il conseillera des enzymes facilitant la digestion des protéines, leur mauvaise absorption étant à l’origine de la fibrose.
Le syndrôme métabolique
Pour déterminer un syndrome métabolique, le consultant doit réunir au moins trois symptômes associés parmi l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, l’hypertriglycéridémie, l’excès de poids, l’hyperglycémie et l’hyperinsulinémie. Le syndrome métabolique est à l’origine de nombreuses pathologies comme le diabète de type II, les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension artérielle, la NASH ou maladie du foie gras ou encore l’apnée du sommeil. Le naturopathe engagera son consultant à reprendre une acticité physique régulière et adaptée. Il l’aidera à entreprendre une réforme alimentaire et accompagnera la perte de poids avec différents compléments adaptés aux besoins spécifiques de la personne et à son niveau de stress.
Protéger le foie
Le thérapeute sera attentif à protéger le foie dont la charge de travail va être importante. En effet, en cas de perte de poids rapide les tissus adipeux relarguent de nombreuses toxines qui vont être détoxiquées puis éliminées par le foie. Il sera tenu également de limiter l’apparition d’effets secondaires à une perte de poids rapide comme par exemple les migraines, les nausées ou encore les maux de tête.
Accompagner et soutenir toutes les phases d’amaigrissement
Enfin il accompagnera la personne pendant les différentes phases de l’amaigrissement en tenant compte des modifications de son métabolisme. En effet, après une phase d’amaigrissement rapide, on note souvent un ralentissement de la perte de poids, lors de la phase progressive. C’est à ce moment souvent compliqué à vivre et décourageant, que le naturopathe va aider son consultant à relancer son métabolisme à l’aide de différents compléments. Ainsi le consultant se sentira soutenu dans sa perte de poids et évitera les risques de compulsions alimentaires. La dernière phase, dite de stabilisation sera essentielle et devra également être soutenue. Un suivi thérapeutique est parfois conseillé, lorsque, à l’origine du surpoids il y a des émotions mal gérées qui induisent des compulsions alimentaires.
L’insulinorésistance
Un défaut de fonctionnement de la mitochondrie, centrale énergétique de la cellule, pourrait être impliqué dans les mécanismes d’utilisation du glucose et des lipides. Une protéine enzymatique, la sirtuine 1, contribue en effet, au fonctionnement de la mitochondrie. Si la sirtuine 1 fait défaut, le métabolisme sera ralenti, le glucose hépatique augmentera et favorisera l’hyperglycémie. A l’opposé, une augmentation de sirtuine1 diminue le stockage des graisses, réduit l’inflammation et augmente la lipolyse ainsi que la sensibilité à l’insuline. La restriction calorique et le jeûne activent sirtuine 1. Le naturopathe proposera par conséquent une action combinée d’activité physique, de diminution calorique et d’antioxydant. L’ensemble augmentera la quantité de sirtuine1 et la sensibilité à l’insuline.
En conclusion
On comprend bien qu’une perte de poids ne se fait pas à la légère. De nombreux paramètres rentrent en ligne de compte, comme nous l’avons vu ci-dessus. Il est nécessaire de se faire accompagner par un praticien compétent qui prendra le temps de comprendre les différents facteurs qui ont amenés à l’obésité et au surpoids. Il mettra en place une stratégie adaptée à la problématique de son consultant et l’accompagnera pendant toutes les phases de sa perte de poids. L’alimentation, l’exercice physique et la gestion du stress seront ses priorités.

Nous en entendons beaucoup parler, il se peut même que tu utilises un soin pour ta peau qui en contienne, mais tu ne sais peut-être pas vraiment ce que c’est, ni à quoi il sert.
Je veux bien sûr parler du collagène !
Le collagène est une protéine présente dans l’ensemble des tissus : peau, muqueuse, cartilage, os, ligaments, muscles, vaisseaux sanguins.
- En quoi est-il vraiment bénéfique pour la peau ?
- Quel collagène choisir ?
Je te dis tout dans cet article !
Qu’est-ce que le collagène ?
Le collagène est une des protéines les plus importantes de l’organisme, il représente plus de 25 % des protéines totales présentes dans le corps humain.
Nous en trouvons dans toutes les structures essentielles du corps, comme dans les os, les tendons, les ligaments et la peau.
Il est responsable de la génération de fibres très résistantes et souples (les fibres collagènes) qui font que l’engrenage de tous les tissus fonctionne correctement.
Le collagène est la protéine qui fournit aux articulations, aux muscles et aux tendons, leur cohésion, leur solidité et leur élasticité. C’est aussi lui qui est chargé de régénérer les cartilages.
Le collagène est aussi très bénéfique pour la peau. Il permet aux tissus de l’épiderme de se régénérer et de préserver son élasticité et sa souplesse pour lutter contre le vieillissement cutané. Le collagène forme la plus grande partie du derme et en est l’une des protéines les plus importantes.
Il est responsable à lui seul de 80 à 90 % du poids de la peau si l’on exclut l’eau !
Quels sont les bienfaits du collagène sur la peau ?
Le collagène est le soutien de la peau, il lui apporte la fermeté et l’élasticité nécessaire pour bouger et fonctionner sainement. Si nous faisions une comparaison, nous pourrions dire que c’est le squelette de notre peau.
En résumé, le collagène possède de multiples vertus anti-âge :
- Il permet de lutter contre la déshydratation en retenant l’eau dans les tissus de la peau.
- Il permet de lutter contre le relâchement cutané en régénérant les tissus de l’épiderme
- Il a également une action anti-oxydante et lutte contre les radicaux libres, en partie responsables de l’apparition des rides et ridules
Avec l’âge, on produit de moins en moins de collagène. La perte de ce collagène dans notre organisme provoque un affaiblissement des structures épithéliales de la peau.
Notre peau devient plus fine, moins ferme et plus ridée.
Aussi, le manque de collagène au niveau de la peau provoque une irrégularité du grain de peau, la lumière s’y réfléchit moins bien, la peau perd de son éclat et le teint est moins uniforme, voire terne.
Heureusement nous pouvons aider à compenser la perte de collagène et freiner les dommages sur la peau grâce à notre alimentation !
Où trouver du collagène dans l’alimentation ?
Certaines vitamines participent à la régénération de la peau et boostent la synthèse de collagène. C’est le cas de la vitamine C que l’on trouve dans :
- Les poivrons,
- Les kiwis,
- Les agrumes (orange, citron, etc.),
- Le melon,
- Les fraises,
- Les mûres,
- Les choux,
- Les tomates,
- Et plus généralement dans tous les fruits et légumes frais !
La vitamine E nous aide à protéger les fibres de collagène et l’élastine. Voici quelques aliments qui en contiennent :
- L’huile de germe de blé,
- Les amandes,
- Les épinards,
- Le quinoa,
- Le saumon
- Ou encore les pignons.
En revanche, il existe peu d’aliments contenant du collagène. Ce sont presque exclusivement des aliments d’origine animale.
On en trouve dans la viande, notamment dans les parties gélatineuses telles que les pieds, les pattes, la queue, le museau… L’os à moelle, par exemple, est majoritairement composé de collagène et peut être consommé sous forme de bouillon pour en favoriser l’extraction.
Le collagène existe également dans les produits de la mer : on le trouve dans la peau, les arrêtes et les écailles de poisson.
Les bienfaits d’un complément alimentaire à base de collagène marin
Au niveau de la peau, la prise d’un complément alimentaire fournit du collagène et augmente la synthèse d’acide hyaluronique, ce qui aide le derme à rester jeune en luttant contre les rides et le dessèchement (si tu as une routine de soin du visage comportant de l’acide hyaluronique, c’est mieux de prendre du collagène en plus).
Le collagène va aussi favoriser la pousse des cheveux et la santé des ongles. Il inhibe également la fonte osseuse, ce qui préserve l’intégrité du squelette.
En plus d’hydrater, d’assouplir et de préserver la jeunesse de la peau, la prise de collagène lutte contre l’arthrose.
Enfin, après un effort musculaire, la dégradation du collagène des articulations et des tendons s’intensifie. La prise de collagène favorise la vitesse de régénération articulaire et tendineuse.
Quel collagène faut-il choisir ?
Le collagène est une grosse protéine non assimilable par les intestins. Pour être absorbé et atteindre les tissus pour y exercer ses fonctions, il faut qu’il soit hydrolysé (c’est-à-dire fragmenté) en peptides composés d’acides aminés. Seuls les produits de cette fragmentation, c’est-à-dire les acides aminés, sont absorbés. Et ces acides aminés, qu’ils proviennent de collagène marin ou bovin sont similaires.
Néanmoins, le collagène marin présente une composition en acides aminés proche de celle du collagène humain et renferme de nombreux bienfaits pour la peau.
Je te conseille donc plutôt du collagène marin si tu souhaites avoir des effets sur la peau.
Concernant la qualité, l’hydrolyse est la 1ère étape indispensable pour obtenir des peptides de collagène naturels. Lors de l’achat, il est donc important de vérifier la méthode d’hydrolyse qui a été utilisée, celle-ci doit être douce.
Ceci est garanti par un brevet (type Naticol® ou Verisol®) qui garantit également l’absence de métaux lourds, résidus de solvant et autres contaminants.
Pour un collagène de bonne qualité, le poids moléculaire des peptides doit être compris entre 2000 et 6000 Daltons afin d’être correctement assimilés. Plus le poids moléculaire est bas, meilleure est la biodisponibilité des peptides.

Sur le marché des compléments alimentaires, il existe de nombreux produits à base de magnésium. Le bisglycinate de magnésium en fait partie. Je vais t’expliquer ce qu’il faut savoir sur cette forme de magnésium, ses bienfaits et ses indications.
De quoi se compose le bisglycinate de magnésium ?
Donc, le bisglycinate de magnésium associe le magnésium à la glycine. Il s’agit d’un acide aminé neurotransmetteur inhibiteur. Cette association nous propose un magnésium hautement biodisponible et très bien absorbé par l’organisme. De plus, il ne provoque pas d’effets secondaires ou de troubles digestifs, contrairement à certaines autres formes de magnésium, qui ont faut bien le dire un pouvoir laxatif, donc pas génial. Le petit poids moléculaire de la glycine n’y est pas étranger. Le bisglycinate est d’ailleurs souvent présenté comme étant « la meilleure forme de magnésium », en raison de sa biodisponibilité exceptionnelle.
Les bienfaits du bisglycinate de magnésium
Quels sont les bienfaits de cette forme de magnésium sur l’organisme ? Dans la majeure partie des cas cités ci-dessous, les effets du bisglycinate de magnésium étaient meilleurs que ceux fournis par l’oxyde de magnésium (1), le magnésium marin, le chlorure de magnésium et j’en passe.
1 – Favoriser un meilleur sommeil
La glycine est un acide aminé aux effets calmants sur l’organisme. Pour cette raison, les chercheurs estiment qu’elle aide à trouver le sommeil plus rapidement et améliore ainsi les conditions d’endormissement. Elle participe à la réduction de la température corporelle, qui favorise un certain bien-être général (2). Les personnes qui ont reçu de la glycine ou du bisglycinate de magnésium ont observé une importante réduction de la fatigue et de la somnolence (3). En favorisant un sommeil de meilleure qualité, ce produit contribue à lutter contre la fatigue et à la réduire.
Réduire le stress et l’anxiété
Le bisglycinate de magnésium aide à lutter contre les symptômes du stress et de l’anxiété. C’est ce que démontre une étude réalisée dans ce cadre. La glycine, tout comme le sel minéral, est impliquée dans la régulation des neurones. Elle induit alors un effet calmant sur les nerfs et permet de garder un meilleur contrôle de l’humeur et de ses émotions.
Lutter contre la dépression
La dépression est un trouble de l’humeur parmi les plus graves. Elle se manifeste par de la mélancolie, une grande tristesse, et des répercussions sur toutes les sphères : somatique, affective, instinctuelle, cognitive, comportementale, etc. Le bisglycinate de magnésium contribue à lutter contre les symptômes de cette pathologie, à les réduire, et parfois même à les soigner (4). De faibles apports en magnésium ont d’ailleurs été associés à la dépression, notamment chez les jeunes adultes (5). De même, ces apports très réduits sont aussi liés à une diminution du niveau de sérotonine, qui correspond à l’hormone du bonheur.
Réduire les symptômes du syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel touche un grand nombre de femmes et se caractérise alors par des symptômes gênants, voire douloureux. Il peut s’agit de douleurs, de crampes, d’irritations, de sensibilités (seins), de gonflements des extrémités… Ces symptômes provoquent aussi de l’anxiété et de la dépression. La prise de magnésium (bisglycinate de magnésium ou autres formes) contribue à réduire ces symptômes de façon significative, et notamment la rétention d’eau.
Des propriétés anti-inflammatoires
De nombreuses pathologies ont pour symptômes des inflammations régulières, plus ou moins intenses. Il peut s’agir de cancers, d’infections… L’inflammation peut alors toucher certaines zones et implique les cytokines (médiateurs). La glycine présente dans le bisglycinate de magnésium agit sur les inflammations, en réduisant les effecteurs qui en sont responsables. Plusieurs études confirment ces bienfaits de la glycine en tant qu’acide aminé ou intégré au bisglycinate de magnésium (6) (7).
Une forme de magnésium contre les douleurs
Le bisglycinate de magnésium est souvent indiqué en cas de maux de tête. Les personnes qui souffrent de migraines chroniques peuvent présenter un faible taux de magnésium dans le sang, autrement appelé « hypomagnésémie ». Ici, la supplémentation est une solution efficace pour soulager les douleurs provoquées par le manque de magnésium.
De même, il semblerait que cette forme de magnésium soit bénéfique pour lutter contre d’autres types de douleurs, comme les douleurs dorsales (8).
Une action sur les os
Le magnésium est un sel minéral essentiel à l’homéostasie du calcium, tout comme la vitamine D. Une carence ou un manque de ce minéral peut donc favoriser les risques osseux, en lien avec le déséquilibre calcique. Le magnésium intervient sur l’activité des glandes parathyroïdes, sur la sensibilité des tissus cibles à l’hormone sécrétée par ces glandes, et sur le métabolisme de la vitamine D. Ainsi, on considère que le magnésium permet de prévenir l’ostéoporose ainsi que certaines formes d’arthrite (9).
Les autres bienfaits du magnésium bisglycinate
On sait que le magnésium est impliqué dans la régulation de la pression artérielle. À ce titre, il permet de prévenir l’hypertension. Les personnes qui souffrent d’hypertension doivent le plus souvent adopter un régime alimentaire riche en magnésium. La supplémentation leur est également proposée.
Indications et posologie
Le magnésium bisglycinate s’utilise pour prévenir et traiter bon nombre des troubles, maladies et problèmes cités ci-dessus. Avant d’acheter du magnésium bisglycinate en gélules, un avis médical est toutefois à préférer si vous souffrez de quelques symptômes que ce soit. Il faut avoir conscience que la supplémentation peut ne pas suffire à combler une carence. Le sel minéral doit rester présent en quantité suffisante dans l’alimentation pour rester bénéfique. Les noix, les oléagineux, les bananes, les céréales complètes… N’hésitez pas à les consommer plus largement.
Un gramme de magnésium bisglycinate contient jusqu’à 200mg de magnésium. Notre organisme a besoin d’environ 390mg de magnésium par jour. Il faut donc ajuster la posologie en fonction de son alimentation, mais aussi des indications d’un professionnel de santé. Selon les produits et les personnes, la posologie quotidienne peut être de un à deux grammes.
Les personnes atteintes d’insuffisance rénale ne doivent pas prendre de magnésium bisglycinate ou de magnésium en poudre. Si vous en faites partie, demandez également conseil à votre professionnel de santé avant d’utiliser un produit qui contient ce sel minéral parmi ses ingrédients. Sachez également que si le risque de surdosage est faible, il reste présent. Il peut d’ailleurs entraîner l’apparition d’effets secondaires importants comme de la diarrhée, des vomissements, des problèmes rénaux et de l’hypotension.
Sources
(1) – https://aspenjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1177/0148607194018005430
(2) – https://aspenjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1177/0148607194018005430
(3) – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3328957/
(4)https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0306987706001034?via%3Dihub
(5) https://www.jabfm.org/content/28/2/249.long
(6) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC302770/
(7) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8760112/
(9) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7669510/

Le bilan de vitalité est spécifique à la naturopathie : c’est la base, l’essence même de la démarche naturopathique.
Le bilan de vitalité est un bilan de terrain permettant de comprendre comment votre corps fonctionne, quels sont ses points forts, ses points faibles, ses ressources vitales (niveau d’énergie), ses capacités réactionnelles.
En fait, il s’agit d’un état des lieux de votre santé basé sur l’évaluation de votre vitalité, notion fondamentale de la naturopathie.
Ce bilan se différencie donc du bilan de santé médicale en ce sens que le naturopathe ne pose pas de diagnostique et ne fait pas d’interprétation d’analyses médicales.
La finalité de ce bilan est de définir la meilleure démarche d’hygiène vitale pour entretenir ou améliorer votre état de santé globale.
Il n’y a pas d’âge pour faire un bilan de vitalité. Il est adapté à tous : des tous petits aux plus âgés sans restriction dès lors que la volonté de vous prendre en charge et de réformer votre hygiène de vie ou celle de vos enfants est bien présente, quelque en soit la raison.
Bien évidemment, plus tôt vous commencez mieux c’est car non seulement vous préservez, et même renforcez, votre capital vitale, mais surtout vous adoptez durablement de bonnes habitudes d’hygiène de vie.
Ces habitudes, une fois ancrées, deviennent des réflexes pour la vie que en terme d’alimentation, de sommeil, de gestion du stress, d’activité physique.
Vous imaginez le bénéfice que cela peut apporter à un enfant d’acquérir, dès le plus jeune âge, des habitudes de vie saine, et ce d’autant plus que l’environnement dans lequel nous vivons n’est pas toujours idyllique pour notre santé.
Vous l’aurez surement compris adopter une démarche naturopathique est avant tout un acte de prévention, à entreprendre avant même que les premiers troubles se fassent sentir ou que la maladie s’installe.
Vous êtes peut-être dans ce cas de figure si vous vous sentez en bonne santé et que vous souhaitez améliorer votre hygiène de vie pour optimiser votre état de santé global ou pour anticiper un évènement majeur dans votre vie (ou celle de vos enfants) : puberté, grossesse / allaitement, préparation sportive, préparation d’examen, déménagement, ménopause….etc. Tous ces changements sont souvent source de fatigue, de stress et de perturbation en tout genre pour l’organisme.
Vous pouvez aussi ressentir un manque de vitalité qui s’accompagne de divers troubles fonctionnelles récurrents sans qu’une maladie n’ait été diagnostiquée. Le bilan de vitalité vous permet alors d’identifier les causes de vos troubles et de comprendre vos erreurs d’hygiène de vie. Une réforme de cette dernière vous aide à retrouver votre équilibre vital.
Si vous avez une pathologie installée depuis plus ou moins longtemps avec un traitement médical, la naturopathie intervient en soutien pour améliorer votre état général, vous aider à mieux supporter votre traitement et ainsi mieux vivre votre maladie.
A chaque situation, le bilan de vitalité permet de déterminer une démarche spécifique individualisée allant toujours dans les sens du mieux être et de la santé.
Et après ?
Tout commence pour vous…..mais pas complètement seul !
Le naturopathe reste à votre écoute, il est là pour vous accompagner dans la mise en œuvre de votre programme et répondre à vos questions.
Il est conseillé de prévoir des Rdv de suivi plus tard pour faire le point sur vos avancés, vos ressentis, les éventuels difficultés rencontrées durant la cure, ainsi que pour définir la démarche à adopter en suivant.
Le nombre de consultation et leur fréquence est en fonction de votre évolution par rapport à votre problématique de départ et également de votre autonomie à devenir acteur de votre santé.
Certaines personnes ont besoin d’un suivi plus régulier au moins pendant une certaine période.
Le bilan de vitalité est le point de départ d’une démarche de santé globale.
Une précision qui a son importance !
Un bilan de vitalité ne se substitue pas à un suivi médical. En aucun cas, il ne remplace la visite chez votre médecin qui est le seul apte à faire un diagnostic et vous prescrire des traitements médicaux. De plus, les conseils d’hygiène vitale et les compléments alimentaires préconisés par le naturopathe sont complémentaires à votre traitement médical si vous en avez un, ils doivent donc être compatibles.
Comment se déroule une consultation ?
Pour des raisons pratiques et afin d’avoir un meilleur suivi et une meilleure compréhension des protocoles, je préconise 2 premières consultations ‘obligatoires’.
La première consultation dure environ 1h30. Je commence par ce fameux bilan de vitalité. Ce bilan débute par un questionnaire et un échange sur les habitudes de vie du consultant, notamment son alimentation, son sommeil, ses activités physiques, ses antécédents médicaux, ainsi que le fonctionnement de ses principaux systèmes corporels tels que le système digestif, respiratoire, rénal et cutané. Je prends également en compte les contraintes personnelles ou professionnelles du consultant.
Par la suite, je prépare un protocole calqué sur les besoins et les envies du consultant, vu lors de la première consultation Ce protocole peut faire plusieurs pages, car mon but est de détaillé au plus près de la réalité mes conseils afin que le consultant puisse s’y retrouver et devenir autonome une fois rentrée chez lui.
Dès la fin de la première consultation je fixe un autre rdv dans la foulée dans les jours suivant. Ce rdv dure environ 1h, il me permet de passer en revue tous les conseils que je préconise et de bien expliquer comment les appliquer.
Les consultations suivantes, espacées généralement de 3 semaines à un mois, durent environ 45 mn – 1h et permettent de suivre la mise en place des changements effectués et d’envisager de nouvelles actions à entreprendre à long terme.
Les conseils naturopathiques
Mes conseils portent notamment sur l’alimentation adaptée au consultant, l’exercice physique approprié, la gestion du stress et des émotions, ainsi que sur la qualité du sommeil. Le naturopathe dispose de plusieurs techniques différentes et peut recommander, lors de son bilan, l’utilisation de plantes sous forme de phytothérapie, de gemmothérapie (bourgeons), d’aromathérapie (huiles essentielles) ou tout autre complément alimentaire jugé nécessaire. Il peut également enseigner des techniques de respiration ou l’utilisation de l’eau sous différentes formes selon les besoins. Et faire appel à d’autres thérapeutes, comme des sophrologues, masseurs, etc…
Le consultant apprend ainsi à optimiser son alimentation, à choisir l’activité physique qui lui convient le mieux, à gérer ses émotions et son stress, à améliorer la qualité de son sommeil, à renforcer son énergie et sa vitalité, ainsi qu’à détoxifier son corps. Il acquiert également des connaissances sur la mise en place d’actions préventives au quotidien pour maintenir une bonne santé.
Les consultations de naturopathie sont-elles remboursées ?
La naturopathie, n’ayant aucune vocation médicale, n’est pas prise en charge par les assurances médicales mais certaines mutuelles le font.
Il est important de se renseigner auprès des mutuelles de santé. La liste non exhaustive ci-dessous.
.Abéla, Adrea Mutuelle, Allianz,AG@R La Mondiale, Alptis, Amavie, Amélis Mutuelle, April, Asetys, Assurance PSI, Assuréma, Abeille IARD & Santé, BTP Prévoyance, Cap vert, CCMO Muturelle, Cegema, Crédit Mutuel, Coralis, Ipselia Sud-Ouest,Eca, Eovi,Gan, Generalis, Groupama, Goupe Humanis, Harmonie mutuelles, Ipselia La compagnie des femmes, Libre assurance, MAAF, Matmut, MGEN, MFIF, Mutuelle Générale, Miltis, Mutuelles des Pays de Vilaine, Mutuelle Verte, Novia, Swiss Life Prévoyance et santé, Unéo, Viasante mutuelle
Source : Syndicat des professionnels de Naturopathie.
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Pour mieux comprendre les impacts du stress et de la relaxation sur notre corps, il est indispensable de se pencher sur la manière dont fonctionne notre système nerveux central.
Deux parties constituent le système nerveux
• le système nerveux central et périphérique qui intervient dans la vie de relation avec le monde. Il commande les muscles du corps et les organes des sens. Il est conscient et volontaire.
• le système nerveux autonome ou neuro-végétatif qui contrôle les fonctions vitales (respiration, circulation, digestion…). Il est inconscient et involontaire. Il se subdivise en deux parties : sympathique et parasympathique qui contrôlent les réactions de l’organisme face au stress.
Le système sympathique ou orthosympathique est responsable de l’augmentation des rythmes cardiaques et respiratoires, des apports énergétiques et de la tension musculaire. C’est lui qui est sollicité en état de stress et dans les états émotionnels. Prenons un exemple parlant, une mise en situation : Imaginez-vous en face à face avec le tigre blanc du Bangal (c’est un de mes félins préféré). Ce dernier n’a pas manger depuis fort longtemps. Vous êtes seul dans la savane face à lui…. Vous avez deux possibilités, fuir et courir le plus vite possible à la Usain Bolt (mauvaise idée car le tigre du Bangal court a près a 60km/h) ou sinon vous battre (aussi mauvaise idée, malgré vos heures à la muscu). Bon vous l’aurez compris ici n’est pas de savoir qui des deux survivra mais de comprendre ce qui se passe au niveau de notre système nerveux. Le système nerveux sympathique ce met en branle avec donc un dilatation des vaisseaux sanguins, une accélération de la respiration et du rythme cardiaque afin de donner à vos muscles une énergie digne de Sonic.
Alors que le système parasympathique est responsable des fonctions involontaires de l’organisme, donc son fonctionnement ‘normal’. Son action s’oppose à celle du système sympathique en s’occupant des fonctions de récupération de l’organisme : ralentissement du rythme cardiaque et respiratoire, diminution de la tension artérielle, freinage de la transpiration et effet calmant. En se relaxant, c’est ce système qui se trouve activé venant ainsi contre balancer les effets indésirables d’une utilisation trop intense du système sympathique.
Le système sympathique
Dès qu’il est excité, il met en action un certain nombre de processus physiques :
tension musculaire
dilatation des pupilles
diminution du flot salivaire
dilatation des bronches
ouverture des pores
augmentation de la sudation
constriction des intestins
relâchement de la vessie
De plus, le foie est mobilisé pour envoyer du sucre dans le sang, de façon à fournir un supplément d’énergie.
Les hormones, comme l’adrénaline et les corticoïdes se diffusent dans l’organisme. Elles accélèrent la respiration et augmentent le rythme cardiaque. Lorsque tout cela est en marche, le système nerveux autonome ralentit le processus de la digestion.
Le système parasympathique
Dès que l’état d’alerte cesse, le parasympathique inverse le processus :
les pupilles se rétrécissent
la salive revient
les bronches se contractent
la vessie se contracte également
le cœur ralentit
les pores se referment
la digestion est stimulée
la bile revient pour digérer les graisses
En somme, pour se relaxer, il faut susciter davantage ce système parasympathique pour calmer le système sympathique. La relaxation et la sophrologie agissent en ce sens !
Voilà vous en savez maintenant plus sur comment ça se passe. Évitez tout de même de faire un face a face avec un tigre du Bangal… Vous serez perdant !

On pense souvent qu’acidité, brûlures d’estomac, ulcère, riment avec anti-acides…
Hors, les problèmes d’estomac sont souvent liés non à un excès d’acide mais à un manque…
Nous allons développer…
Un état des lieux s’impose :
Comment ça marche ?
La digestion commence par la mastication, tout en haut du tube digestif, dans la bouche !!
Pour certains, mâcher plus et mieux, manger moins vite et mieux va résoudre le problème !
Pour d’autres, c’est plus compliqué…
Lors de la mastication, nous salivons et la salive contient de l’amylase, un enzyme qui casse et réduit les molécules d’amidon en glucose et maltose, plus petites et donc plus assimilables…Donc, la mastication fait une partie du boulot, ce n’est pas juste une vue de l’esprit…
Les bouchées sont réduites en purée et donc prédigérées.
Lors de la déglutition, elles descendent dans l’oesophage grâce à une poussée du pharynx et la fermeture des voix aériennes (sinon c’est fausse route…) Le péristaltisme, soit des ondes propagées mécaniques, prend le relais pour faire descendre le chyme (bol alimentaire) jusque dans l’estomac.
Un fois le chyme dans l’estomac, se mettent en branle différents éléments : le brassage mécanique vigoureux de l’estomac lui même (les gargouillis normaux), la sécrétion d’acide chlorhydrique par les glandes gastriques, l’activation des enzymes digestifs, tout ceci forme les sucs gastriques. Ceux-ci réduisent en particules encore plus fines et assimilables, les matières englouties.
Le contenu du bol alimentaire s’évacue par différentes étapes entre 20 minutes et 6 heures selon la nature des aliments.
Le pylore (la porte) s’ouvre quand le contenu a atteint un certain pH (entre 1 et 2 !!! Tu m’étonnes que ça brûle quand ça remonte !) et une certaine consistance, il tri.
Le chyme liquéfié à souhait peut passer via le duodénum dans l’intestin.
L’estomac contient donc de l’acide chlorhydrique + un mucus protecteur des muqueuses + des enzymes protéolytiques (réduisent les protides) + des facteurs intrinséques indispensables à l’absorption de la vitamine B12 par exemple…
On comprendra qu’un mauvais équilibre de tout ce petit monde interfère sur le reste de la digestion, les intestins (SII, intolérances, intestins poreux, ballonnements…), l’absorption des nutriments et vitamines etc.
Le reflux gastro-oesophagien :
De plus, et c’est notre sujet, les brûlures ou le fameux reflux gastro-oesophagien (RGO) peuvent avoir deux causes : l’excès d’acide, et le manque d’acide !!!
Les origines sont diverses, mais les causes sont opposées ! Il s’agit donc de bien identifier le problème !
Une visite médicale spécialisée est indispensable pour écarter ou avérer la gastrite, l’ulcère, ou l’infection à l’Hélicobacter Pilori.
En effet, cette bactérie est en cause dans une grande majorité de cas de gastrite et ulcère, avec le cancer en projection à long terme…Mais il faut vraiment connaitre l’état de votre pH gastrique !!
Il s’agit aussi d’exclure un infarctus qui peut ressembler aux brûlures gastriques, cette douleur lancinante derrière le sternum…!
Les facteurs aggravants ou déclenchants du RGO :
- obésité (appui mécanique sur les sphincters)
- stress, excitation des sécrétions gastriques
- bactérie HP
- excés alimentaire et mauvaise mastication (ça déborde…)
- ou, hypochlorhydrie…
Très souvent les brûlures sont dues à un retour du contenu de l’estomac dans l’oesophage parce que celui-ci est trop plein, ou n’arrive à traiter le contenu comme il se doit, et ça stagne, sature, déborde… Son contenu même si il manque de l’acide, reste agressif pour l’oesophage qui n’est pas protégé par du mucus comme l’estomac. En position couchée, ou penchée, ou par trop plein, le chyme vient brûler les voix supérieures, parfois jusque dans la bouche…
Quand il y a trop d’acide, une excitation des glandes gastriques : il faut traiter aux anti-acides, naturels ou autres…Avant l’ulcère !
Mes anti-acide naturels préférés : bicarbonate, amandes, amylacées (pomme de terre, banane, châtaignes…), tisane de réglisse, mauve, jus verts…Sinon, consulter !
Un excès d’acide doit être pris en charge, mais attention, pas sur la durée, il faut trouver les causes pour ne pas avoir à prendre des anti-acides sur le long terme, car cela va amener à l’effet inverse : l’hypochlorhydrie !!!! Elle survient avec la vieillesse, des carences et des excès de ces médicaments ultra prescrits bien connus…
L’hypochlorhydrie est sournoise et dangereuse !
Le pire c’est qu’on peut avoir les mêmes symptômes et ressentis que pour l’excès d’acide, et là l’erreur fatale est de continuer les anti-acides qui vont finir de ruiner le système digestif avec tous les effets secondaires en cascade…
De plus, un bon pH évite les proliférations bactériennes hautes, entre autre…
Comment y remédier naturellement ?
Les plus « scientifiques » essaieront les capsules d’acide chlorhydrique carrément, en vente libre…Ça aura le mérite d’être clair et immédiat pour identifier le problème. Si ça brûle fort, c’est que vous êtes en excès et non en carence d’HCL, sinon, ça soulage.
Un test interessant : une 1/2 cuillère à café de bicarbonate dans de l’eau tiède à jeun et on attend un rototo :
- moins d’une minute : bon taux d’HCL, bon pH
- plus de 3 minutes, bof, peu d’HCL, pas bon pH
- plus de 5mn, hypochlorhydrie avérée…
Solutions naturelles à l’hypochlorhydrie :
- Les plantes amères en apéritif !! : pissenlit, gentiane, camomille romaine, endives, artichaut…Elles stimulent l’acide, les enzymes et les hormones digestives (gastrine…) En salade ou tisanes.
- Les acides naturels : vinaigre de cidre brut (non pasteurisé, dilué), le citron, les pickles (cornichons…), la choucroute crue…
- Une boisson chaude en fin de repas, stimule la digestion (l’eau froide l’inverse…), amère ou acide ce sera encore mieux !
- Réduire l’eau pendant le repas, mais bien boire entre les repas équilibre le pH de l’estomac…Trop boire pendant dissout les sucs gastriques…
(si ces recettes vous donnent encore plus de brûlures, c’est que vous êtes certainement bien dans les cas d’excès d’acides…)
Ces conseils valent aussi pour les lourdeurs, sensations de plénitude persistante, somnolence après le repas etc. On peut être en carence d’HCL sans avoir les brûlures, mais en identifiant bien des difficultés à digérer, simplement…
Voilà, et sinon, pour plus d’infos, je suis là, en vrai !!
Cette vitamine agite le monde de la recherche
C’est peut-être la vitamine qui a fait le plus couler d’encre ces derniers mois.
Et pour cause…
En analysant les prélèvements sanguins effectués sur 230 patients hospitalisés à cause d’une forme sévère de COVID, des chercheurs espagnols ont découvert que 80% d’entre eux souffraient d’une carence en vitamine D.
Est-ce vraiment surprenant ?
Cela fait déjà longtemps que les scientifiques ont découvert l’intérêt de la vitamine D pour renforcer notre immunité.
Et pas seulement…
Le nombre d’études médicales sur la vitamine D a explosé ces dernières années.
Pourquoi un tel intérêt ?
La vitamine D est une pépite pour votre santé
- Elle ferait baisser de 50% le risque de fracture et d’ostéoporose, très répandu chez les femmes ménopausées et les personnes âgées. Comment ? La vitamine D intervient dans l’absorption du phosphore et du calcium par les intestins et l’aide ainsi à se fixer sur les os. En plus, elle favorise sa réabsorption par les reins.
Elle aide à lutter contre la dépression en régulant diverses fonctions du système nerveux central.
- Elle réduit de 50% le risque d’infarctus en empêchant la formation de plaques d’athérome (qui bouchent les artères).
- C’est un puissant antiviral : la vitamine D permet de prévenir les infections, notamment hivernales. On estime qu’elle diminue de 83% le risque de contracter la grippe.
Son efficacité a été montrée en prévention de nombreuses maladies chroniques comme l’asthme ou le diabète de type 1.
Vous vous demandez sûrement comment apporter suffisamment de vitamine D à votre organisme.
Tenez-vous bien car…
8 personnes sur 10 manquent de vitamine D
Vous êtes particulièrement à risque si :
- Vous avez plus de 65 ans car, avec l’âge, l’organisme synthétise moins bien la vitamine D ;
- Les femmes ménopausées, car elles absorbent plus difficilement le calcium qui est fixé sur les os par la vitamine D.
- Les personnes à la peau sombre car les peaux bronzées synthétisent moins bien la vitamine D que les peaux claires.
Mais on considère aussi que la carence en vitamine D est répandue chez les femmes enceintes, les personnes obèses ou en surpoids, les patients souffrant de maladies chroniques ou encore les bébés et les enfants en bas-âge.
Malheureusement, il est difficile de compenser cette carence par l’alimentation.
Peu d’aliments contiennent de la vitamine D en quantité intéressante. L’aliment qui en contient le plus est l’huile de foie de morue ! A vous de voir si vous êtes prêt à en avaler une grande cuillère tous les matins…
Pour compenser votre déficit en vitamine D, la solution la plus simple et la plus agréable reste de vous supplémenter. Mais pas n’importe comment…
4 critères pour bien choisir votre vitamine D - Privilégiez la vitamine D3 : c’est la même forme de vitamine que celle produite par votre peau. Elle passe 3 fois mieux dans le sang que la vitamine D2.
- Optez pour un apport régulier : il correspond mieux aux apports naturels que pourrait vous procurer le soleil. Et attention aux doses flash : les ampoules unidoses font monter votre taux de vitamine D en flèche mais il s’effondre après 3 semaines.
- Préférez une forme associant de la vitamine K : elle améliore la santé cardiovasculaire en protégeant vos artères de la calcification. Elle diminue aussi la résistance à l’insuline chez les diabétiques de type 2. Et c’est la vitamine anti-fracture par excellence ! Vous le savez, la vitamine D augmente l’absorption du calcium et la vitamine K2 le dirige là où vous en avez le plus besoin : vers vos os.
- Choisissez une forme huileuse : les vitamines D et K sont liposolubles, c’est-à-dire qu’elles se dissolvent dans les graisses. Cela les protège contre les attaques acides dans votre estomac
Il n’est pas trop tard pour démarrer votre cure de vitamine D.

Cela semble hors sujet et pourtant, en naturopathie nous parlons de terrain et dans les notions de terrain il y a la toxémie, soit l’encrassement des humeurs, l’intoxication pas excès de déchets, mais aussi de stress et d’émotions lourdes…
Les émotions non exprimées, étymologiquement non sorties hors du corps, non imprimées et donc matérialisées hors du cerveau, s’impriment dans le corps… Elles s’enkystent, ou se développent intérieurement sous forme de maladies psychosomatiques et il en existe pléthore…
Exprimer ses émotions est donc une des pistes explorées en naturopathie pour rester en bonne santé physique et mentale… Cela peut passer par l’expression plastique créatrice, le sport, l’écriture, le chant, la danse, la fête, tant que c’est conscient…
Les émotions non exprimées peuvent se transformer en colère, en hyperactivité, en habitudes autodestructrices si cela reste inconscient, non reconnu, non canalisé…
Et pleurer, est la forme la plus naturelle, spontanée, réflexe, de l’expression d’émotions trop fortes, notamment de la tristesse…
Les larmes sont les émotions transmutées par le corps, par sa magie alchimique… Alors, nous nous allégeons et évitons l’intoxication… D’ailleurs, quel soulagement ne ressentons pas après une crise de larmes ?
Pleurer est loin d’être synonyme de faiblesse, mais plutôt de courage, celui de s’exprimer, de lâcher prise, de reconnaitre sa sensibilité, de soulager son coeur… C’est une soupape de sécurité physiologique, alors pourquoi s’en priver ??
Nous pouvons alors observer l’objet déclenchant, si cela dure, si cela doit être traité, ou si cela fait juste partie de la vie et de ses cycles…
Le femmes notamment sont plus sensibles et pleurent plus facilement avant et pendant les règles pour des raisons de variations hormonales et non ce n’est pas misogyne de dire cela ! C’est accepter la réalité féminine des cycles !
Le savoir, permet de mieux appréhender la période lunaire… Et relativiser ses accès de mélancolie parfois inexpliqués…
Pleurer devient pathologique ou inquiétant quand ça dure, que c’est systématique, que ça devient handicapant au quotidien… Et là, il s’agit de consulter et de gérer la situation et l’origine de ces pleurs…
Les refouler et les refuser peut être délétère…Y regarder de plus près serait préférable…
Ouvrez les vannes !!
